Le ministre des Transports Amadou Koné a échangé avec une forte délégation de personnes de la commune de Port-Bouët impactées par du tracé de la ligne 1 du métro d’Abidjan, à son cabinet au 21e étage de l’immeuble Postel 2001 au Plateau, le mardi 13 septembre 2022. M. Amadou Koné, accompagnés par ces principaux collaborateurs sur ce dossier, a rassuré les nouveaux comme les anciens impactés sur leurs indemnisations, mais surtout les a exhortés à accompagner le processus d’indemnisation.
L’objectif de la rencontre était de les écouter, les rassurer et tout naturellement trouver un terrain d’entente pour la continuité du processus d’indemnisation et de libération des emprises.
Face à ces impactés, le ministre Amadou Koné a présenté le projet métro comme une nécessité pour les populations d’Abidjan, les générations futures et une fierté pour la Côte-d’Ivoire, s’il est réalisé d’ici 4 ans.
« Le projet va faciliter la vie des populations d’Abidjan, nos enfants, nous tous. Nous avons donc besoin de réussir ensemble ce projet, car c’est pour tous les Ivoiriens », a-t-il déclaré.
Selon lui, notre pays s’est endetté pour financer ce projet au lieu de le confier à un privé pour rendre le ticket encore plus accessible aux ivoiriens. dans ces conditions il ne faut donc pas ralentir sa réalisation, car plus on tarde, plus le coût du projet augmente.
Le ministre Amadou Koné a rassuré tous les impactés sur la volonté du gouvernement à faire les choses dans le respect des droits de tous.
« Nous essayons d’éviter de déplacer au maximum des populations. Nous n’avons aucune intention de nuire à qui que ce soit … Le gouvernement travaille pour l’intérêt des populations de Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu.
Sur le cas particulier des nouveaux impactés de la commune de Port-Bouët qui ont manifesté dernièrement leur mécontentement dans une vidéo, le ministre ivoirien des Transports leur a demandé de ne pas entraver la dynamique du processus. Il faut plutôt, pour lui, aller aux négociations, afin que le paiement des indemnités se fasse au plus vite. Et d’indiquer « qu’aucun impacté ne sera déplacé sans être indemnisé », ajoutant que le délai de 30 septembre prochain pour quitter les bâtiments 27, 28 et 29 n’est pas tenable, mais les concernés doivent aller aux négociations immédiatement.
Sur l’une des propositions des impactés évoquant un déplacement du tracé, le ministre a été catégorique : « On ne peut pas déplacer le tracé, techniquement et financièrement ; c’est difficile ».
Pour la contre-expertise des bâtis souhaitée par ces impactés, le ministre Amadou Koné a demandé que les discussions se poursuivent au ce niveau ; comme cela est inscrit dans le processus d’indemnisation du projet.
En outre, Amadou Koné a lancé un appel aux 150 personnes, sur 425 anciens impactés que compte cette commune, qui n’ont pas encore entamé les discussions avec la Cellule d’Exécution du Plan d’Action et de Réinstallation (CE-PAR) à le faire, et ceux qui ont signé leurs certificats de compensation à aller chercher leur dû.
« Vos préoccupations ont été notées, soyons tous positifs, et si nous le sommes nous allons trouver les meilleures solutions pour tout le monde. Je compte sur vous pour qu’on réussisse ensemble ce projet.