Métro d’Abidjan : les nouveaux impactés de Port-Bouët invités à se faire recenser à la CE-PAR

Une équipe du BNTED et de la Celle d’exception du Plan d’Action et de Réinstallation (CE-PAR) ont échangé avec les nouveaux impactés de la commune de Port-Bouët, ce vendredi 9 septembre 2022. Ces impactés occupent les bâtiments 0027, 0028 et 0029 dans le quartier en face du 43 ème Bima.

Il s’agissait de les rassurer sur leur prise en compte dans le processus d’indemnisation du métro, et surtout leur remettre des convocations, les invitant à se faire recenser au siège de la CE-PAR au Plateau, à partir de lundi 12 septembre 2022.

Selon Mme Kouassi Nadège de l’équipe du BNETD, ces convocations sont la preuve que leurs préoccupations sont tombées dans de bonnes oreilles. « Sur instructions de notre direction, nous sommes venus leur remettre des convocations pour qu’ils se rendent au Plateau pour se faire recenser », a-t-elle déclaré, indiquant que tout s’est passé sans incident. Et d’ajouter que « les propriétaires doivent se munir de leur titre de propriété et une pièce d’identité, et les locataires avec leur contrat de bail, une quittance de loyer et également une pièce d’identité ».

Cette nouvelle a été bien accueillie par les concernés qui n’ont vu aucun inconvénient. C’est d’ailleurs l’avis de M. Aman N’Da Joseph, propriétaire et porte-parole des nouveaux impactés.

« Nous sommes heureux, parce que les choses bougent dans le bon sens. Car nous avons pu échanger avec le président du CS-PAR monsieur Cissé Moustapha qui nous a donné l’assurance que nous serons pris en compte dans l’exécution du projet », s’est-il réjoui, ajoutant que les convocations sont bienvenues pour accélérer le processus d’indemnisation.

« Des l’instant où c’est confirmé que nous sommes impactés, chacun doit se préparer à partir… », a-t-il lancé comme appelle à l’endroit des autres impactés.

Il convient de souligner que c’est le mardi 24 août dernier que les habitants des bâtiments 27, 28 et 29 du quartier en face du 43ème Bima ont été informés qu’ils étaient impactés par le projet métro, et leurs maisons devraient être détruites. Alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant, ils ont exprimé leur mécontentement via une vidéo publiée sur les réseaux sociaux dans laquelle ils demandaient à être dédommagés, avant la démolition de leurs bâtiments.